Les conduites à risque
L’adolescence est une période importante dans le développement et la construction de l’identité de chaque individu.
Comment définir les conduites à risque ?
Les conduites à risques sont définies comme des conduites qui comportent des « risques objectifs » pour la santé, c’est à dire qui compromettent le bien-être, la santé et même le cours de la vie.
Avec cette définition, on considère que le sens donné par l’adolescent/individu à ses actions n’est pas toujours objectif, et nécessite une évaluation extérieure (souvent la société avec les lois et règles)
Qu’est-ce qu’on considère comme conduites à risque ?
Les conduites dites à risques évoluent en même temps que la société ; certains comportements considérés normaux à une époque ne le sont plus forcément aujourd’hui, et inversement. En France, on observe depuis ces dernières années une augmentation des conduites à risque chez les adolescents et les jeunes adultes.
Conduites à risques fréquentes :
- Usage de drogues (cannabis, alcool etc.)
- Rapports sexuels non protégés/dépistés
- Auto-agression (mutilations, tentatives de suicide, troubles alimentaires…)
- Violences envers autrui (physiques et verbales)
- Sports extrêmes
Mais aussi :
- Désinvestissement (perte de motivation comme la déscolarisation par exemple)
- Négligence des règles de sécurité et des lois
- Morosité
Référence : Peretti-Wattel
Voici quelques facteurs explicatifs des conduites à risque :
- Caractéristiques démographiques
- Environnement social et culturel
- Comportements et dispositions à agir
- Scores aux échelles psychométriques (QI par exemple)
En plus : l’épidémie COVID-19 présente ces dernières années aurait favorisé l’inflation du mal-être chez les jeunes (dépression, manque d’exercices, désinvestissement) et par conséquent les conduites à risque.
La prévention :
La prévention des conduites à risque a pour but de contrer l’effet d’ « agir sans comprendre » (Moatti, 1993). En effet, si les jeunes adolescents et adultes ne comprennent pas pourquoi un comportement est dangereux, il sera difficile pour eux de ne pas le faire (par exemple l’usage du préservatif : sert à éviter une grossesse + des MST (maladies sexuellement transmissibles)).
La prévention peut-être faite :
- à l’école/faculté
- par des associations
- à l’hôpital/centre de planning familial, professionnels de santé (médecin traitant)
- sur les réseaux sociaux —> grand impact sur les jeunes générations
Les numéros utiles :
3114 : prévention du suicide
3989 : tabac info service
3020 : situations de harcèlement
08000811 : sexualité, contraception, IVG
Restons en contact
1 rue Dalayrac, 31000 Toulouse
Téléphone : 07 52 02 73 77
E-mail : contact.domy@gmail.com