Difficultés scolaires sans troubles associés

La sphère scolaire tient une place importante dans le développement de l’enfant, notamment à partir de l’entrée à l’école primaire. C’est le lieu où se passe la majorité des apprentissages à cette période de vie.

Qu’est ce qu’on entend par « difficultés scolaires sans troubles associés ? »

  • Des difficultés ressenties par l’enfant lors des apprentissages scolaires, dans une ou plusieurs matières, et de restitution (résultats scolaires insuffisants). Ces difficultés ne sont pas dues à un troubles des apprentissages (TDA/H (trouble de l’attention et de l’hyperactivité), dyslexie, dyscalculie…). Les difficultés scolaires ne sont pas forcément notifiables dans la vie de tous les jours, mais impactent le développement de l’enfant notamment de ses capacités cognitives. 
  • Les difficultés scolaires se ressentent majoritairement dans l’évaluation et la notation des capacités intellectuelles à l’école. Elles peuvent débuter dès l’apprentissage des fondamentaux (lire, écrire, compter…)
  • L’intelligence est une capacité multifactorielle : il existe plusieurs types d’intelligence et présenter des difficultés scolaires ne veut pas dire qu’un enfant n’est pas intelligent. 

A quoi sont dues les difficultés d’apprentissage ?

Si on tient compte du modèle multifactoriel de l’intelligence et des capacités d’apprentissage, on peut distinguer plusieurs raisons de difficultés d’apprentissage et donc scolaires.

—> prédispositions biologiques/génétiques : les neurosciences cognitives mettent depuis récemment en évidence des prédispositions innées différentes selon les enfants concernant les capacités cognitives nécessaires aux apprentissages. 

—> environnement : contexte dans lequel se développe l’enfant, notamment la famille : on remarque beaucoup plus de difficultés chez un enfant qui a des parents qui ne savent pas lire par exemple. Ce sont les différences selon le milieu socio-culturel. L’école et les pairs de l’enfant sont également déterminants dans le développement des difficultés scolaires 

—> des apprentissages pas assez individualisés : le système français ne met pas forcément l’accent sur les différences interindividuelles des enfants concernant les apprentissages. 

En résumé, les prédispositions génétiques et environnementales interagissent souvent entre elles.

Du fait de :

Une lenteur d’apprentissage : tous les enfants n’évoluent pas au même rythme.

Des troubles de la concentration : besoin de mobiliser plus de capacités pour se concentrer (besoin de bouger, bavardages…)

Une pression sociale : la notation peut générer une anxiété de performance et une peur de la comparaison chez les enfants en apprentissage, ce qui peut nourrir et amplifier les difficultés scolaires.

Comment diminuer les difficultés scolaires ?

—> Cibler les difficultés de l’enfant et lui permettre un apprentissage individuel adapté : petits groupes de soutien, cours particulier individuel dans la ou les matières en difficulté. 

—> Pédagogie positive : ne pas pénaliser les résultats plus faibles mais au contraire les renforcer (encouragements) et valoriser les bons résultats (gratification, récompense)

—> Essayer différentes méthodes d’apprentissages (apprentissage en groupe comme le brainstorming, créativité dans le contenu à apprendre et non pas que du « par cœur » avec restitution)

—> Bienveillance entre instituteur/élève : moins de peur de la sanction et de l’évaluation, moins d’anxiété de performance et donc plus de participation. (Freeman et al., 2014)

—> Bienveillance entre pairs : moins d’anxiété de comparaison entre les élèves.

Si les difficultés scolaires persistent durant le développement de l’enfant, il faut se poser la question d’un trouble des apprentissages. Ces difficultés peuvent être évaluées par un bilan d’intelligence ou d’attention mené par un psychologue.
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